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ECLATS DE PAROLES
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ECLATS DE PAROLES
28 août 2006

Mission impssible

«  Je vais m’occuper du possible aujourd’hui, la journée sera rude, en somme «  ( Lucien Noulez, poète belge )

«  A cœur vaillant, rien d’impossible ».


Fort de ce brillant adage, l’Homme décide ce matin de commencer à vider son bureau.

Cela fait des mois qu’Elle le harcèle, qu’Elle lui dit qu’il est grand temps de repeindre murs et plafond et de changer la moquette.

Lui n’en voit pas l’intérêt mais de guerre lasse, il a accepté, la paix du ménage était à ce prix.

Et puis, c’est vrai que la poussière s’amoncelait de manière vertigineuse, ce qui est, comme nul ne l’ignore, très néfaste pour les appareils électroniques qui sont en nombre dans la pièce ( Elle dit : «  en surnombre » )

Le dilemme est déchirant : garder ou jeter…

Elle, qui s’est gentiment proposée pour lui donner un coup de main, opte résolument pour la deuxième solution : la poubelle.

Làs, une fois ses chères ficelles et autres morceaux d’élastiques, ses cartons vides au fond d’un sac plastique, il ne peut se résoudre à s’en séparer et va récupérer son contenu.
Il verra plus tard…

1 h passe…

Après 3 tasses de café supplémentaires, il déclare : «  Je vais m’occuper du possible aujourd’hui, la journée sera rude, en somme »

Alors, elle quitte la pièce, bien décidée à le laisser se débrouiller tout seul.

Et c’est ainsi, qu’abandonné à son triste sort, la mort dans l’âme, il entasse ses trésors dans des cartons, empile ses livres, range ses pinceaux, tout en allant de découverte en découverte ( tiens, c’est quoi ça ? » )

Le cœur gros, il termine par le geste final : débrancher le plus cher objet de ses désirs : son ordinateur.

Et c’est ainsi, Mesdames et Messieurs, qu’il arrache involontairement les fils de connection du téléphone et d’Internet.

Pour s’écrouler, ivre de fatigue, le dos courbaturé et rêver à un monde meilleur !

Amanda

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Commentaires
L
Amanda, ils n'ont certainement pas notre bon sens. ne le dis à personne, mais les hommes sont souvent attachés à des brindilles; il leur suffirait pourtant d'une seconde de réflexion pour constater qu'ils ne feront jamais RIEN,de ces élastiques, de ces boîtes vieilles de 20 ans, de ces papiers entassés avec la dévotion d'un souvenir...Nous sommes, reconnaissons-le, bien plus pragmatiques. Ils diront de nous "futiles". Mon mari précisait: "Tu as le jet facile"'...parce que je donnais une blouse qui, pour moi avait fait son temps, un pantalon porté deux ans...<br /> Bon, nous sommes dissemblables. Mais c'est ça l'agrément...quelquefois, non?<br /> <br /> Bisous
A
Ah, les hommes ! S'ils n'existaient pas, il faudrait les inventer.
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