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ECLATS DE PAROLES
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ECLATS DE PAROLES
8 octobre 2006

LES CASSE-PIEDS...ET LES FORTS


    Ils sont nés vétilleux, peureux, faibles ou égoïstes, mais par-dessus tout, inconscients. Ils vont dans la vie nantis d’appréhensions qu’ils veulent à tout prix partager. Pas avec n’importe qui. Le timoré ne les intéresse pas, il leur ressemble trop ; l’anxieux non plus et pas davantage le raté.  Ils se choisissent l’homme ou la femme actifs, efficaces en amitié comme dans les affaires, capables en plus de se charger des petites courses, des petits coups de mains et des petites attentions aux autres.

TEL QU’IL EST…

    Le casse-pied est friand d’un confident de cet acabit. Alors il lui conte au téléphone par t_l_phonele menu comment son fils veut, pour la troisième fois à 21 ans, vivre sa vie.  Ne se rencontreraient-ils pas pour en parler ? J’ai bien dit « En parler » ; car le casse-pied bavard, explicatif, écoutera avec intérêt les avis reçus – dès l’instant qu’on parle de lui tout est bien – mais ne passera jamais aux actes. Il se gorge de la sève des autres.  Il se nourrit d’un rayonnement qu’il n’a pas et repart, ragaillardi, comme un vampire ayant sucé le sang de ses victimes.

  L’idée ne l’effleure jamais qu’il grignote la résistance d’autrui ; il ne s’en inquiète guère, il ne soupçonne même pas que le fort connaît de vertigineux moments de faiblesse mais les vit seul, pour mieux les surmonter. En parlerait-il ? On s’en étonnerait, vaguement offusqué, comme d’un manque de goût.  Comment, il a l’air si résistant, et voilà qu’il craque ? N’est-ce pas un peu choquant ?...

SAVOIR DIRE NON…

  On me démontrera que le casse-pied est conditionné pour l’être, que rien n’en fera jamais un fonceur et que le fonceur le séduit parce que, précisément, il possède l’efficacité dont lui, le casse-pied, est pour toujours dépourvu. Il s’y réchauffe ;  Il s’y réconforte.

  Ces intrus font partie de la vie quotidienne, certes. Mais qu’un jour l’homme solide, la femme énergique aient une défaillance de santé ou des ennuis familiaux sérieux, plus de casse-pieds. En vain, les forts espéreront d’eux une marque d’amitié ou d’entraide.  Les casse-pieds disparaissent comme une fumée, attendant des temps meilleurs. Ils reviendront quand l’épreuve sera passée, quand ils pourront reprendre leur parlotte, énoncer leurs petits soucis, retrouver l’oreille attentive et la parole encourageante.

  Moi, je dis non aux casse-pieds. Un manque d’altruisme ? Je ne crois pas. Plutôt une façon de se sauver soi-même et de les amener - qui sait ? – à se poser quelques utiles questions.t_pas_le_moral

INCARNAT

b_triste01

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Commentaires
L
Oui, oui, Amanda, je connais aussi...ils abondent...
A
Les casse-pieds ont une sous-race : les Yacas.<br /> Tu connais ?
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