22 août 2007
JE PARLE AU VENT
Le grelot du vent résonne à ma porte
Si j’étais soubrette je lui ouvrirais
Car c’est un seigneur, le diable l’emporte
Qui veut allégeance à tous ses souhaits
Il a mis ce soir ses chaussettes grises
Et son grand chapeau tout empanaché
Je l’entends marcher, jugez ma surprise
Il s’est faufilé dans les escaliers
Il tape et claironne et il tambourine
Nenni, Monseigneur, allons, rebroussez
Retournez là-haut, déjà il pleuvine
Et mon ami Jean ne va pas tarder
Vous vous déchaînez sur mon toit de tuiles
Je n’ai peur de rien, cessez de crier
Je vous trouve sot et un rien fragile
Et mon ami Jean vient de m’embrasser
LORRAINE
Illustration: sobekmonulm.canalblog.com
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