5 novembre 2008
SPLEEN
Mélancolie du soir mourant
Tu trembles sous le ciel aride
Un oiseau gémit en dormant.
Un homme rit. La rue est vide.
Une lampe affronte le vent
Balançant sa clarté livide
Sur le carrousel des enfants
Caché sous sa bâche bifide
L’air a la douceur du printemps
Un passant surgit, impavide.
Passe le marchand ambulant
Fatigué et bizarroïde
L’heure s’éteint tout doucement
Et dans la ruelle placide
Seul s’entend encore l’océan
Par-dessus les maisons humides.
LORRAINE
Photo MV
Publicité
Publicité
Commentaires
N
L
P
S
P