16 novembre 2008
BLUES
Deux angelots de porcelaine
Jouent du flûteau sur mon bahut
Ils composent à perdre haleine
La complainte du temps perdu.
Je les entends dans le silence
Fredonner le refrain ténu
Qui s’apparente à une danse
Du pays d’où ils sont issus.
Nul n’en sait rien, mais moi je pense
Qu’ils s’envolent, le soir venu,
Chanter, dans le ciel noir immense
De très vieux airs que j’ai connus.
C’est surtout quand j’ai de la peine
Que leur rondeau est bienvenu.
Il me console et il m’entraîne
Dans mes souvenirs éperdus.
Puissions, quand le chagrin élance
Le cœur de ses assauts pointus
Retrouver la douce romance
Des angelots qui se sont tus.
LORRAINE
Photo MVH
Publicité
Publicité
Commentaires
L
N
L
L
L