6 juillet 2006
JUSQU'AU PETIT PONT...
La route verdoie malgré les ornières
Elle a décidé d’aller son chemin
Elle a sinué contre la rivière
Jusqu’au petit pont qui l’ombre soudain
La route frissonne au printemps tout neuf
Il a des parfums qui tournent la tête
Trois bouleaux chenus ont l’air de trois veufs
La route les fuit jusqu’à la guinguette
La route s’attarde aux flonflons du soir
Qui descend tout doux comme une amourette
Des silhouettes dansent menées par l’espoir
Bonheur à vingt sou du p’tit bal musette
La route traverse la prairie nocturne
Et rejoint là-bas le rond-point désert
C’est l’arrêt final. Et de sa cothurne
La route retire un caillou pervers
LORRAINE
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