21 mars 2008
LA DERNIERE VISITE
Une femme, une nuit
Monta jusqu’à ma lampe
Je travaillais encore
Des épreuves à revoir
La porte était ouverte
Sur le corridor noir
Qui avait donc la clef
Pour pénétrer chez moi ?
Je l’entendis marcher
Un doux pas somnambule
Une main effleurait
Le mur de l’escalier
Léger, presque inaudible
Pourtant je percevais
Celle qui se mouvait
Quand le pas s’arrêta
Le palier resta sombre
Personne n’apparut
Une ombre ? Un linceul ?
Je me sentis figée
Glacée par l’eau profonde
Du soir qui emporta
Ma visiteuse obscure
Dans la rivière grise
Quand on la retrouva.
Dans sa poche livide
Elle avait mon adresse….
Je ne la connais pas.
LORRAINE
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