4 septembre 2008
L'EPHEMERE
L’été s’apesantit. Le parc en sa douceur
L’abeille qui fredonne et le parfum des roses
Dessinent les contours aériens d’une osmose
Comme si tout, soudain, ressemblait au bonheur
Le silencieux frisson de l’étang endormi
Le grincement léger du gravier sous mes pas
Et la barque échouée sur la rive là-bas
Teintent ma flânerie d’un rêve évanoui
Ici s’est profilée la douce ombre éphémère
D’une femme inconnue tendrement douce-amère
Dépérissant d’ennui les longs jours de juillet
Mais un jour arriva un comte de passage
Qui s ‘éprit ardemment de ses yeux violets
Et, seule, je revis l’ineffable mirage…
LORRAINE
Jeune femme à l'ombrelle - Tableau de Monet
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