14 octobre 2008
DEJA!
Un parfum de soleil serpente à ma fenêtre
Il monte du jardin qui s’éveille tout bas
La rosée perle encore avant de disparaître
Absorbée par les prés de septembre. Déjà !
Déjà à l’horizon s’effeuillent les tons fauves
Les chemins sont glissants et le matin pluvieux
La lierre des talus a des reflets vert-mauve
L’oiseau se réfugie sur le chêne rugueux
Déjà l’automne a pris la voix vociférante
Du vent se déchirant aux ronces et aux chardons
Et j’écoute, transie, sa route itinérante
Sachant que plus jamais tu ne diras mon nom
Déjà revient vers moi la saison triste et tendre
Qui scella notre amour d’un bonheur éperdu
Et si, dans la maison parfois je crois t’entendre
C’est qu’en moi ton regard n’a jamais disparu
LORRAINE
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