GUEULE DE BOIS
Il ne faudrait pas croire que l’Atelier d’Ecriture engendre
toujours des textes très « sérieux ». Je vous prie donc de
ne pas prendre au pied de la lettre la confession que voici...
J’ai la gueule de bois. Il faut dire que j’avais bu un
Mandarin. J’adore le Mandarin. Le whisky bien tassé est le drink
préféré de Valentin. Il m’avait proposé un porto que j’ai accepté et bu
mais Valentin avait l’air si béat, si satisfait après ses trois whiskys
que j’en ai dégusté un à petits coups gourmands.
- J’en rajoute ?..
- Ma foi…
Nous étions…comment dire ? Un peu pompette ! Nous ne
savions plus compter, je crois, car je voyais triple le 4ème whisky de
Valentin. Il tient le coup, paraît-il. C’est ce qu’il
affirme. Moi, je le voyais légèrement en zig-zag, il ne titubait
pas, non, il était assis, un peu couché même sur le sofa.
Quelqu’un de mal intentionné aurait tranché : « Il est vautré, ce type
! ».
Ce type m’avait octroyé un doigt d’une mixture inconnue,
moitié cacao, moitié framboise. C’était doux. Il s’en tenait à sa
bouteille. Je dis bouteille, parc qu’il n’utilisait plus de
verre. Je préférais me resservir à petites goulées (je n’ai pas
compté), c’est plus féminin, et, en plus, j’aime le changement.
L’alcool de poire, ce n’est pas mal non plus. Mais après
la liqueur de fraise, l’effet a été bizarre, j’étais prise d’un
rire incoercible, qui me secouait plus que de raison.
C’est au moment d’avaler une bénédictine que je me suis endormie.
LORRAINE
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