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ECLATS DE PAROLES
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ECLATS DE PAROLES
24 février 2008

LA FEMME SEULE




cygne





Je crois en la main nue que l’on tend vers la mienne
Je crois en l’amitié qui se lit dans vos yeux
Je crois aussi en moi quelquefois
C’est tant mieux !

Je crois qu’on fait sa vie à force de courage
Qu’il faut taire ses peines aux gens indifférents
Je crois que le bonheur change de vêtements
Qu’il entre sans frapper et repart sans bagage

Je crois qu’on s’est aimés jusqu’à la déraison
Que tu viens, quelquefois, m’effleurer de ton ombre
L’autre monde est tout près, derrière la cloison
Et j’entends, quelquefois, ta voix quand il fait sombre

Je crois que tu m’attends, un jour, je ne sais quand,
Sans question sur la vie continuée sans toi
Sachant que pour rester l’amoureuse d’antan
Il fallait la caresse émue d’une autre voix

Je crois que l’amour vrai vit jusqu’au dernier jour
Malgré les amitiés rencontrées au passage
On n’aime qu’une fois. Les autres sont toujours
Un fantôme réduit caché sous un grimage

Et je sais que tu sais que ta mort me ravage

LORRAINEpetites_roses

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Commentaires
C
Oui mais...<br /> "Je crois que le bonheur.. change de vêtements<br /> Qu’il entre sans frapper et repart sans bagage..."...<br /> <br /> Tendresse Lorraine
L
Tu l'as fort bien décrit, chère Pati, le deuil d'amour quand il revient est intact, aussi douloureux. Puis il s'endort, un moment, semble fini puis revient, à l'improviste!...
P
le deuil d'amour, je ne sais pas s'il se referme jamais... je crois qu'il s'ombre, qu'il s'estompe, se fait oublier un temps, pour revenir de temps à autre (au gré d'un spleen, va savoir!) se rappeler à notre bon souvenir.<br /> puis, comme s'il s'était assuré d'être encore d'une douleur vivace, il repart s'endormir quelques temps...
L
Merci, Lecouret, tes paroles sont apaisantes. La blessure du deuil est très, très longue à se fermer. Quelquefois, il faut l'écrire, pour retrouver la sérénité qui m'est si chère. Merci pour ton amitié, Lecouret!
L
bien difficile est notre passage dans le monde des réels, on fait avec, dignité et doutes nous accompagnent tout au long.<br /> je comprends tes douleurs indicibles.<br /> tu étreins souvent le vers parfait, celui qui sait révéler, sans fioriture, la profondeur de l'âme.<br /> sache qu'il y a des inconditionnels de la douceur et de la nostalgie qui sourdent de ta poésie.
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