27 août 2008
SOUS L'ARBRE DU CREPUSCULE
Quand la pluie tintinabule
Sur la forêt d’autrefois
Je pense aux conciliabules
Que nous tenions, toi et moi
Sous l’arbre du crépuscule
Souviens-toi de mon effroi
Le ciel tonnait, somnambule
Et moi j’étais aux abois
Certainement ridicule
Mais malgré mon désarroi
Je te suivis, incrédule
Jusqu’au chemin de guingois
Une maison minuscule
Ouvrait ses volets de bois
Un bouquet de renoncules
Et un gratin dauphinois
Servirent de préambule
A ton aveu maladroit
Mais le bonheur majuscule
Arrivé en tapinois
Depuis lors en moi stridule
…Et ce soir, je nous revois
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