Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ECLATS DE PAROLES
Publicité
ECLATS DE PAROLES
Derniers commentaires
Archives
ECLATS DE PAROLES
13 juillet 2009

1925

Un corsage plat de garçonne
La cigarette, un sautoir
C’est pour elle qu’il abandonne
La fiancée aux beaux yeux noirs

Assise sur le tabouret
Genoux croisés, l’œil qui charbonne
Dans le fastueux cabaret
Où la musique charlestonne

La femme fatale en cloqué
Lamé d’argent et jupe courte
Tape des mains, croise les pieds
Tourne en corolle et le déroute

Peut-on parler d’amour ou non
De désir ou de maléfice ?
Il ne connaît que son prénom
Pourtant, il  est lié, l’artiste !

Les jambes longues qui cadencent
Le rythme endiablé de la piste
L’entraînent à jamais dans la danse
De cette année contorsionniste...

LORRAINE

charleston


Publicité
Publicité
Commentaires
P
Les femmes avaient souvent remplacé les hommes dans le travail. Elles sentaient monter un brin de révolte et se défendaient, notamment, en se libérant des corsets, des jupes jusqu'aux pieds, en osant enfin sortir seules le soir (pas toutes, je m'empresse de l'ajouter, seulement les plus audacieuses) et à danser au son de orchestres "nègres" comme on disait alors.<br /> Bon dimanche, cher Lecouret.
L
années 20, années d'insouciance après la monstrueuse tragédie de la "grande guerre".<br /> on saute, on se trémousse, on a envie de vivre.<br /> elles ont envie d'exister.
L
libérée, oui, un peu avant la lettre puisque le féminisme connut ses beaux jour vers les années 70. Mais ces jeunes femmes de l'après-guerre 14-18 avaient conquis le droit au traail, ayant remplacé les hommes. Et elles refusaient d'être encore la femme soumise (du moins certaines...il fallut du temps!)
F
Je la vois très bien ta "garçonne", femme qui se libère peu à peu des carcans de la société.<br /> Elle racourcit les cheveux et la jupe, se fait provoquante, éclate de rire sans vergogne, fume, boit... enfin libre!
Publicité