2 novembre 2007
LE RIPAILLEUR
Il est assez replet et cependant heureux
En contemplant son ventre où la rondeur abonde
Alors que les babas d’une crème profonde
Illuminent son œil d’un désir capiteux
Lorsque son vis-à-vis est par trop ennuyeux
Et que la tartelette orne la table ronde
Un besoin le saisit tout à coup d’être immonde
Il nous écoeure tous, nous partons deux par deux
Il me dit volontiers à quel point solitaire
Aux autres il a donné des leçons salutaires :
Nous ne comprenons pas ce qu’il a espéré !
L’avenir l’a comblé, opulente nature
Et je l’ai laissé seul face au faisan doré
Sachant qu’il préparait l’abondance future
LORRAINE
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