PROVENCE

Chaude ruelle de Provence
Soleil fracassé sur les volets clos
Porte d’ombre au pesant silence
Un enfant mi-nu va chercher de l’eau

L’ocre des murs se fendille
Trois heures au clocher scandent un air vieillot
On voit passer une fille
Paisible et cachée sous un grand chapeau

La pharmacie, le libraire
La boulangerie, un ou deux bistrots
Ouvrent la rue piétonnière
La voisine du coin lève son rideau

Chaude ruelle de Provence
Je suis repartie au son du banjo
`Qu’un garçon jouait en cadence
Dans le crépuscule soudain indigo

LORRAINE

Illustration:www.francemonthy.com

Comments

[Lorraine]

Pas seulement lui, voyons, Lecouret!...

[Lecouret]

et c'est surtout le "garçon au banjo" qui t'a fait aimer la Provence :-)
il fleure bon cette région bénie des dieux, ton poème.