CONFIDENCES

J’avais une belle cousine
Le talon haut, la jambe fine
Dans ma robe  sans tralala
Je la suivais cahin caha

J’aimais son prénom « Clémentine »
Ses chapeaux fripons, sa poitrine
Moi, alors, je n’en avais pas
Elle chantonnait à petits pas

Mon grand frère aimait ma cousine
Il préférait, je le devine
Que j’aille faire quelques pas
Ailleurs, là où ils n’étaient pas

Les jupes à fleurs de ma cousine
Ses livres et sa mandoline
J’en ai hérité autrefois
Elle se mariait à un pacha

Plus tard rencontrant ma cousine
Lourde, sucrée et anodine
Mon rêve a volé en éclats.
Où est-il le temps des lilas ?

LORRAINE

Comments

[Lorraine]

semble s'effacer...car je reçois de nouveau les mails annonçant tes commentaires! j'espère que tu vas bien?

[Lecouret]

ben, je n'ai rien fait de plus ou de moins... je ne sais pas. c'est peut-être le passage à vide ? :-)

[Lorraine]

la belle cousine s'est sans doute mise aux gâteaux orientaux, avec abondance et délectation! Merci de ta visite, cher Lecouret, je te signale toutefois que je ne reçois plus de mail annonçant ton commentaire. Je ne sais si cela provient de ton ordinateur ou du mien? Mais je n'ai cette particularité que venant de toi. Note que ce n'est pas grave. Mais je risque de rater un de tes mots...et je le regretterais!

[Lecouret]

octosyllabes sautillants et frais, ils enjambent les ans.
comme elle était, comme elle est devenue :-)
cousine aux seins pâtisseries,
a trop croqué les gâteries,
vilaine graisse a envahi
belles fesses, elle est marri.