1 novembre 2009
ALLONS, JE VOUS ENNUIE, MONSIEUR...
Les
arbres des boulevards ils les ont découpés
Et
descellé les bancs où s’asseyaient les vieux
Ici,
les gens parlaient, Monsieur, les soirs d’été
Quand
le vent agitait l’ombre des marronniers
Les
filles riaient et moi, je leur disais bonsoir
J’étais
le Père Léon du café près du square
A
la place ils ont mis des parkings de béton
Le
tram ne passe plus. Il allait
jusqu’au bois
Maintenant
c’est le ring, ici, et les maisons
Ils
les ont abattues. Elles étaient de guingois
Qu’ils
disaient. A présent on a de beaux
buiIdings
Des
bureaux presque vides. Dites-moi
donc pourquoi ?
Allons,
je vous ennuie, Monsieur, il se fait tard
Vous
rentrez à l’hôtel ? Bien le bonsoir, Monsieur.
Viens,
Médor.
LORRAINE
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