7 juin 2009
LE CARROUSEL DES JOURS
Crépuscule rampant sur l’herbe des collines
Tu t’en viens mauve et bleu et soudain on entend
Le ululement doux et la voix argentine
De la colombe grise au creux du jardin blanc.
Le soir apparaîtra comme un son de cymbale
Et l’étang drapera son manteau frissonnant
Autour des cygnes quiets dans l’odeur végétale
Des arbres endormis, leurs branches s’enlaçant.
Puis le silence ira labourer les ramures
De légers chants d’oiseaux, rêvant la nuit venue
Aux douceurs du printemps qui déjà leur murmure
Que bientôt reviendra sa douceur éperdue.
Quand triomphalement le jour éclipsera
L’ombre dense des nuits trop longues de l’hiver,
Le monde en son matin à son tour reprendra
La ronde des saisons autour de l’univers.
LORRAINE
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