20 juin 2009
LE PRE AUX BLEUETS
Un fantôme effleurait la nuit de son vol blanc
Furtif et soupçonneux près du château il vint
Promener ses yeux vides et son regard éteint
Dans le pré aux bleuets qui ceinture l’étang
Il parlait et pourtant nul n’entendait sa voix
Dans ses imprécations grimaçait la colère
Il agitait les bras et menaçait la terre
Dans le pré aux bleuet imprégné d’autrefois
Le fantôme soudain est redevenu femme
Dans le pré aux bleuets qu’en ce dimanche infâme
L’assassin assouvi de ses mains étrangla
…Dans le parc endormi une forme bougea…
« Me voilà », dit la morte au sourire ineffable
Dans le pré aux bleuets que la lune éclaira
Le criminel revit la scène insoutenable
Terrifié, dans l’étang alors il se noya
Et le fantôme en paix pour toujours s’envola
LORRAINE
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