21 décembre 2009
CAVATINE
Le
vent aboie dans la ramure
Mon
cœur breloque et pense à toi
Le
vent retrousse la bordure
Du
parterre près du lilas
Le
ciel au couchant s’amarante
Mon
cœur musèle son chagrin
Le
vent soudain se dégingande
Et
m’emporte sur le chemin
Le
soir a mis sa crinoline
De
forsythias et de genêts
L’amour
est une cavatine
Ou peut-être un triolet
LORRAINE
Photo: J.P. FLOCH'H - www.sculpteurs.org
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